L’UÒLH DEL BUÒU

LA BILHETA DE L’IVONA DEL CERCLE OCCITAN DE MÈSA.

Ivona BEAUME, Mèsa, lo 9 de genièr de 2023.

En barrutlant dins una carrièra umida, siagatz pas suspreses de crosar una babaròta arnescada coma un cosmonauta. Aquò es normal, senon que pel moment, se cal trobar al JAPON per far aquel estranh rescontre. S’agís de la varietat « Panatièira de Madagascar » o en francés de França : « Blattes de Madagascar ».

Per la circonstància, de cercaires japoneses las an batejadas « Biobòts » (de biologic e robòt).

Sont estadas selectionadas per menar una experiénça curiosa, mercé a lor velocitat (4 km/h, siá 800 km/h a l’escala umana).

Sur lor còrs, carrejan dins un saquet un modul electronic religat a lor sistèma nerviós.

De minusculas cellulas fòtovoltaïcas transforman l’energia luminosa en electricitat qu’alimenta lo pòste de contraròtle pausat sur lor cap. Un receptor « Blutooth » manda los òrdres que venon de recebre a lors patas.

Amb una telecomanda o d’algoritmes, d’impulsions electricas fan cambiar las babaròtas de direccion.

Se los saberuts se sont amusats a complir aquela operacion bijarròta, es per lor fisar una mission d’importància : las far penetrar en de luòcs inaccessibles per l’òme, o dangieroses, e  a inspectar amb lors captors de zònas delimitadas a l’avança.

L’idèa es de las utilizar en matèria de secors dins d’escombres. En fonccion de lors movements, de la calor dels còrs e del CO2 desgatjat, d’umans sebelits podrián èstre localizats.

L’experiéncia menada dins una sala de 25 m2 que conteniá una lampa caufanta, un forn de microondas, un ordinator portable e un uman, 87 % de las babaròtas an identificat la preséncia umana ! Òsca !

E las babaròtas, de qué ne pensan de tot aquò ? An dich que fasiá pas mau, que los insèctes sentisson pas la dolor. Òm pòt n’acceptar l’auguri e contunhar.

De tot biais, es mas valorizant de pèrdre la vida en eròi dins una nòbla mission de salvatatge d’umans, que de finir jos lo talon d’un passejaire, qual que siá …

Puòi, es probable qu’aquel qu’arrestarà lo progrès es pas encara nascut. E per acabar, se rapelar que la rason del pus fòrt es totjorn la melhora.* Es pas ieu qu’o disi, es lo sénher JOAN DE LA FONT, l’òme qu’aviá tot comprés.

E d’alhors, aquò a pas cambiat dempuòi lo sègle XVII.

 

*dins la faula « Lo lop e l’anhèl ».

QUAND LE CAFARD SE FAIT « BIOBOT ».

 

En  vous promenant dans une rue humide, ne soyez pas surpris de croiser un cafard harnaché comme un cosmonaute. C’est normal, sauf que pour le moment, il faut se trouver au JAPON pour faire cette étrange rencontre. Il s’agit de la variété « Blattes de Madagascar ».

Pour la circonstance, des chercheurs japonais les ont baptisés « Biobots » (de biologique et robot).

Ils ont été sélectionnés pour conduire une expérience curieuse, grâce à leur vélocité (4 km/heure, soit 800 km/heure à l’échelle humaine).

Sur leur corps, ils trimballent dans un sachet un module électronique relié a leur système nerveux.

De minuscules cellules photovoltaïques transforment l’énergie lumineuse en électricité qui alimente le poste de contrôle posé sur leur tête. Un récepteur « Blutooth » transmet les ordres qu’ils viennent de recevoir à leurs pattes.

Avec une télécommande ou des algorithmes, des impulsions électriques font changer les cafards de direction.

Si les savants se sont amusés à accomplir cette opération bizarrote, c’est pour leur confier une mission d’importance : les faire pénétrer dans des lieux inaccessibles pour l’homme, ou dangereux, et à inspecter des zones délimitées à l’avança.

L’idée est de les utiliser en matière de secours dans des décombres. En fonction de leurs mouvements, de la chaleur des corps et du CO2 dégagé, des humains ensevelis pourraient être repérés.

L’expérience menée dans une salle de 25 m2 qui contenait une lampe chauffante, un four à micro-ondes, un ordinateur portable et un humain, 87% des cafards ont identifié la présence humaine ! Bravo !

Et les cafards, que pensent-ils de tout ça ? Ils ont dit que ça ne faisait pas mal, car les insectes ne ressentent pas la douleur. On peut en accepter l’augure et continuer.

De toutes façons, c’est plus valorisant de perdre la vie en héros dans une noble mission de sauvetage d’humains plutôt que de finir sous le talon d’un quelconque promeneur…

Puis, il est probable que celui qui arrêtera le progrès n’est pas encore né. Et pour finir, se rappeler que la raison du plus fort est toujours la meilleure*. Ce n’est pas moi qui le dis, C’est Monsieur JEAN DE LA FONTAINE, l’homme qui avait tout compris.

Et d’ailleurs, cela n’a pas changé depuis le XVIIème siècle.

 

*dans la fable « Le loup et l’agneau ».

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1 Commentaire

  1. Bessiere

    Bonjour, merci pour cette histoire bilingue que j’ai pris plaisir à déchiffrer en occitan, avec l’aide du français parfois.

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    Bonjour, merci pour cette histoire bilingue que j’ai pris plaisir à déchiffrer en occitan, avec l’aide du français parfois.

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