Une étude sur ces femmes du 19e siècle qui étaient du « Midi », qui avaient un rapport particulier avec la langue d’oc et qui, d’une façon ou d’une autre, se sont rebellées.
Des femmes exceptionnelles, si humbles qu’elles aient été par ailleurs : leurs parcours valent le détour, et c’est une lecture conseillée aux hommes aussi bien qu’aux femmes.
En français.
Presentacion per Ròsa Blin-Mioch de son libre Femmes rebelles d’oc, lo 23, a 5°e mièja, a la Balena Roja 5 quai A.Merle a Seta
Femmes rebelles d’oc
Rose Blin-Mioch
préface de Philippe Martel
Ces femmes du 19e siècle ont toutes eu un rapport étroit avec la langue d’oc, au point de l’écrire, comme Lydie de Ricard et Léontine Goirand, issue d’une famille protestante et républicaine, ou de la chanter, comme Rose Bordas. On croisera aussi Lazarine de Manosque, volaillère à Marseille, divorcée, républicaine avancée et néanmoins poétesse d’oc respectée par Mistral, ou cette institutrice sétoise, Olga Criscelli, animatrice de ces Abeilles sétoises […] association féminine liée aussi bien au Félibrige local qu’à la Ligue de l’enseignement.
Inconnues ou si peu connues, bien sûr. Mais c’est précisément l’objectif de ce livre : les faire sortir des « coulisses de l’Histoire ».
Aperçu de la table des matières :
– De Lydie à Fine, une histoire de femmes en pays d’oc
– Une flore inconnue (en guise de table des matières, p. 16-17)
– Les Saint-Simoniennes
– Fine, Marie, Alexandrine… les transportées de 1852 en Algérie
– Femmes sorties des coulisses de l’Histoire
– 1871 : les communardes
– Premières femmes médecins
– Des mal mariées aux divorcées
– Olga Criscelli ou la mystérieuse Félibrée des Abeilles de Sète
– Marie Girard-Gasquet, reine et féministe
– Des sportives
– Sans profession mais au travail
– Collectivement, elles ont osé la grève.
Bilingue : texte principal en français, avec citations en occitan accompagnées de leur traduction française et illustrations : documents et photos d’époque, en noir et blanc.
Éditions de L’Aucèu libre.
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